Attente...

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 31/10/2007

Il m'attend...
La phrase rendez Cerridween perplexe... que sait-il alors de cet embroglio. Sait-il qu'elle sait tout ?

Difficile de ne pas savoir son attachement en tout cas, se dit-elle avec un sourire mi-doux, mi-amer.
Son attitude pendant les joutes sauf si le duc était un comédien hors pair, ne laissait pas de doute... non il était impossible de feindre avec autant de talent l'exaltation ou encore cette lueur qui s'était allumée dans ses yeux lorsqu'il l'avait aperçue lors de son combat contre Lothaire... Savait-il que Zamday lui avait remit sa demande en duel... cela était amplement moins sûr...

La rousse faisait les cent pas dans le hall du chateau qui résonnait de ses allers et venues incessantes... lui parler maintenant... se libérer de ce poids qui l'étouffait depuis son départ du Maine et qui l'avait oppressé pendant toutes les joutes... vite....

Admin Nombre de messages : 135 Age : 38 Date d'inscription : 31/05/2007

Dérangé par son fidèle serviteur Nicolas, le Duc ronchonna comme à son habitude. Il cessa de grommeler lorsqu'il sut qu'elle était la raison du dérangement, la Dame de Léard était ici... merveilleuse et terrifiante nouvelle à la fois.

Laissant en plan ses documents de travail, le Duc enfila sa cape blanche à la hâte avant de se lancer en courant dans l'escalier qui menait au Hall d'entrée... Il ralentit à l'approche des dernières marches, pour faire bonne impression il afficha un sourire charmeur, après l'angle du mur il se découvrirait aux yeux de la belle rousse.

Il la découvrit entrain de faire les cents pas au pied de l'escalier de marbre gris.

Dame Cerridween, j'espérais votre visite bien que je doutais que vous aillez l'envie et le temps de me consacrer un peu de votre temps.

Comment allez vous ? et que me vaut l'extrême plaisir de vous recevoir ?

Il finissait de descendre les dernières marches le séparant de la Dame sans la quitter de son regard bleu et éclairé par cette flamme si spéciale qui ne s'éveillait que pour Cerridween.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 31/10/2007

Aucun son ne sortit de la bouche de la rousse...

Maintenant qu'il était là, elle restait pétrifiée... les mots mille fois répétés durant les joutes, orndonnés avec soin sur le trajet qui la mena à Domfront, ces traitres filaient dans sa mémoire, se perdaient et refusaient de passer la porte de ses lèvres.

Elle contempla le beau sourire de Morfalas... ses yeux bleu acier qui brillaient toujours... des bribes de souvenirs vinrent repasser devant ses yeux... encore une joute, mais plus lointaine, où elle avait découvert que son coeur sortait de l'hiver et qu'il n'était pas définitivement mort dans des neiges éternelles. Elle avait redécouvert le plaisir de se tenir près d'un astre solaire, qui brillait doucement par les mots, l'esprit et la beauté. Les saisons étaient passées et elle s'était fait surprendre par le givre qui venait encore une fois de la pétrifiée...

Une larme coulait sur sa joue ... peu importait la bienséance, elle n'avait rien à perdre, lui qu'elle avait déjà perdu. Sa colère et son désespoir éclatèrent d'un coup, saccadant ses phrases et faisant trembler sa voix :

Pourquoi Morfalas ?! Il m'aurait été plus doux d'épouser Zamday, sans savoir ce que j'étais en train de perdre.... par Aristote pourquoi maintenant ? Votre duel, il n'y répondra jamais, il vous rira au nez plutôt que de l'accepter...

Admin Nombre de messages : 135 Age : 38 Date d'inscription : 31/05/2007

Le temps si rapide et que ne l'on parvient jamais a arrêté, semblait pourtant suspendu dans le Hall du château où le destin se jouait de deux âmes perdues dans les méandres de l'amour...

Les yeux dans les yeux, un long silence pesait sur les deux jeunes gens. Rien ne semblait pouvoir interrompre ce moment paradoxalement triste et heureux. Rien jusqu'à ce que le fragile équilibre sentimental de la Dame de Léard ne cède sous le poids du remord, et que perle le long de ses joues encore bleuies par le froid automnal, une seule et unique larme qui brisait l'immobilisme qui s'était installé au même titre que le coeur du Duc qui vola alors en éclats... Malheuresement pour lui le pire était à venir.

La peine et le remord portaient les mots de Cerridween jusqu'au blondinet, ces derniers frappaient son coeur avec violence comme si mille carreaux d'arbalètes le transperçaient de part en part à chaque battement qui se faisait de plus en plus rapide.

Mériterais je pareil châtiment, pensa le Varenne un instant avant de se reprendre et de répondre avec la lourdeur qui pesait sur son coeur meurtri.

Je ne serais le dire, si ce n'est que la peur m'a détourné de vous trop longtemps et que je ne puis cacher mes sentiments plus longtemps malheureusement...Je vous aime depuis notre première rencontre, je vous aime Dame Cerridween... Et si ce lâche n'a pas le courage de m'affronter d'autres solutions s'offrent à nous mais je vous promets sur mon sang que je m'opposerais par tous les moyens possibles à ce mariage ...

Sans se rendre compte Richard s'était approché de la jolie rousse et avait joint ses mains avec les siennes comme s'il priait à l'unisson que tout espoir n'était pas perdu.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 31/10/2007

Un frisson parcourut la jeune rousse. Les mains de Morfalas était chaudes contre ses paumes glacées. Il soufflait presque une brise d’espoir à travers ce hall de marbre. Peu à peu la rousse se réchauffait doucement à la douceur des paroles du duc et à la chaleur de sa présence… elle était fatiguée… son front vient se poser contre le torse du duc… et les larmes coulèrent en silence.

Si vous aviez vu la froideur et la détermination du De Cassel… vous ne diriez peut-être pas cela. Le plus dur aura été de cacher ma surprise et mes sentiments pour vous lorsqu’il m’a présenté votre lettre de demande de duel… j’espère avoir réussi tout du moins pour vous éviter plus d’ennuis que vous pourriez déjà en avoir et pour m’éviter des explications embarrassantes suivi sans aucun doute d’une scène sans précédent.

Puis elle relève la tête à la recherche de son regard, de ce regard qui lui fait oublier le monde et ses turpitudes, ainsi que sa peine… les larmes ont laissé quelques sillons sur ses joues… le vert de ses yeux n’en est que plus clair maintenant… elle essaya de se reprendre et un timide sourire vient se peindre sur ses lèvres.

Je vous sais homme d’honneur, Morfalas… je l’ai toujours su. Mais permettez que je vous demande une faveur : ménagez moi. Déjà en faisant cas de votre personne : vous perdre une fois m’a été difficile et douloureux, s’il vous arrivez malheur cela me serait insupportable. Ensuite en faisant cas de moi … mon honneur aussi est en jeu, et votre attitude aux joutes à soulever bien des critiques à mon égard. A commencer par Lothaire De Cassel, que le sort a placé comme votre premier adversaire… ses remarques acerbes ont été entendues et répétées. J’ai dû les souffrir, en essayant de rester de marbre, trop leur accorder d’importance aurait été comme leur donner quelque crédit et je n’aurai jamais donné ce plaisir à Lothaire… d'autant qu'elles mettent également ma famille en cause...

Elle rebaissa la tête et murmura presque :

Je n’ai que peu à vous offrir Varenne… qu’une perspective d’avenir orageux… mais quoi qu’il arrive je vous en prie, ne doutez jamais de moi… ma porte vous sera toujours ouverte qu’elle soit à Bazas ou à Léard ou dans quelconque coin de notre beau royaume. Et pour vous parler de mes sentiments j’utiliserai désormais ceci…

Elle sort de sa cape un mouchoir qu’elle pose dans la paume ouverte du Duc et qu’elle déplie… apparurent un perce neige immaculé, un brin de lavande et une mauve violette séchée (1).

Elles vous semblent anodines, mais elles veulent toutes dire quelque chose… leur simplicité est leur arme. Les fleurs ne paraîtront jamais suspectes à quiconque… mais vous, vous saurez les écouter, puisque vous les saurez mes messagères...

(1) il existe un nombre incalculable de langage des fleurs j'ai donc selectionné celui-ci : http://fleurs.boreal.info/

Admin Nombre de messages : 135 Age : 38 Date d'inscription : 31/05/2007

La jolie rousse laissa basculer sa tête en avant, qui vint se poser sur le torse de Morfalas, tout parut si naturel, comme ci la scène était quotidienne et que la Dame épuisée venait chercher réconfort après une longue journée.

Quelques larmes glissèrent, silencieuses, engendrées par le désespoir profond qui avait envahit Cerridween. Les perles d'eau ruisselaient jusqu'à s'étouffer sur le désormais fameux uniforme bleu du Duc de Domfront, qui eu pour seul réponse d'étreindre tendrement la jeune femme espérant lui apporter quelques réconforts.

Il comprenait son mal, il le comprenait si bien lui qui le partageait... Un fardeau si lourd qu'il devait le porter tout deux, ironie du sort pensa le nobliau, une histoire de quelques jours... Aristote n'était pas d'une grande clémence avec les deux jeunes gens.

Cerridween ravalant son sanglot se risqua à briser tout espoir, sa voix vibrait fébrilement au rythme de sa mélancolie pour conter au Varenne sa dernière entrevue avec le Comte du Maine qui n'avait rien eu de réjouissante.

Il se maudit un milliers de fois d'avoir si maladroitement agit, conscient de la situation embarrassante dans laquelle il avait poussé son aimée.

Mais surprenante, la belle relève la tête ses yeux vert luisent comme des joyaux qu'on éclairent aux milieux d'une nuit sans lune, elle lui offre un timide sourire que le Duc interprète comme un signe d'espoir...

Surement trop optimiste encore une fois, il ne peut s'empêcher de fondre devant elle, et il s'évade à nouveau pour un quart de seconde où il rêve d'un avenir commun entre eux.

Ce n'est que la douceur de la voix de la jeune femme qui l'arrache à sa courte rêverie, et si le Duc s'envolait vers des cieux plus cléments dans ses pensées, la réalité le fait chuter lourdement.

"Ménagez moi" dit elle, le Duc ne sait trop comment le prendre... Le discours de Cerridween oscille entre espoir et désespoir. Il lui doit des excuses pour elle qui a souffert de son attitude fantaisiste lors des joutes mais également pour son honorable famille qui a souffert de la verve mal utilisée de son ami Lothaire.

La crinière rousse chute à nouveau vers la poitrine de Richard qui l'accueille pour son plus grand bonheur, ce moment si éphémère soit il ferra parti de ces souvenirs immuables auxquels on se rattache quand les temps sont durs.

"Ne doutez jamais de moi" lui murmure t-elle si tendrement, mais comment le pourrait il? Le Varenne lui a confié son coeur sans condition, elle est gardienne des clés de son bonheur. Le Duc se questionne alors sur la nature des sentiments de la Dame, est elle résignée ? ou son coeur est il toujours ouvert au jeune Duc comme l'est selon ses dires sa porte...

Transmission de pensées, elle y vient enfin contraignant le Duc a relâché doucement son étreinte pour fouiller dans la poche de sa cape et en sortir un mouchoir soigneusement plié qu'elle dépose délicatement dans la main de Morfy.

Le blondinet s'interroge lorsque la Dame de Léard déplie le tissu qui révèle trois fleurs séchées bien connues.

Elles vous semblent anodines, mais elles veulent toutes dire quelque chose… leur simplicité est leur arme. Les fleurs ne paraîtront jamais suspectes à quiconque… mais vous, vous saurez les écouter, puisque vous les saurez mes messagères...

Les yeux rivés sur l'échantillon, Varenne prend la mesure des messagères mais point de leur message. Gardant la paume ouverte, afin de ne pas brouiller le précieux message il s'adresse calmement à la jolie rousse.

Je vous dois d'abord des excuses Dame, à vous et à votre famille, maladroitement je vous ai exposé aux critiques et aux remarques mais je souhaitais vous montrez humblement la force de l'amour qui m'anime et que vous savez sincère et immortel à présent.

Sachez que je serais plus habile dès à présent et que je ne redoute pas pour autant l'avenir orageux que vous prédisez, le calme et la sérénité suivent toujours la tempête je sais que nous jouirons de moments heureux ensemble... même si j'ignore comment, je le sais au plus profond de mon coeur.

Si vous avez des messagères pour moi sachez que j'ai une messagère pour vous...

De sa main libre, le Duc fouilla sa poche gauche pour sortir une simple clé assez banale par sa forme mais dorée d'or et enjointe dans un collier lui aussi fait du précieux métal. Ecartant le long collier par l'extrémité de son pouce et de son orriculaire, il le passa sans difficulté au cou de la Dame.

Pour les fleurs, j'apprendrais patiemment à les lire quand à ma méssagère vous verrez quand plus de mon coeur elle ouvre bien des portes ...

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 31/10/2007

La rousse frémit encore… mais cette fois ce n’était pas le froid glacé de la salle de marbre, ni encore le vent glacial de novembre qui lui avait arraché le frisson. Varenne venait de la presser doucement contre lui et à cet instant plus rien ne pouvait l’atteindre. Le temps, le froid, les brimades, la tristesse, l’inquiétude de son sort et du sien, tout fondait comme neige au soleil dans cet espace infime et pourtant si grand, l’espace de réconfort qu’elle trouvait entre ses bras. Qu’aurait-elle donné pour prolonger à l’infini cet instant… sa vie peut-être si elle ne l’avait déjà donné à quelqu’un.

Les paroles apaisantes de Morfalas la réconfortent aussi…

Je vous dois d'abord des excuses Dame, à vous et à votre famille, maladroitement je vous ai exposé aux critiques et aux remarques mais je souhaitais vous montrez humblement la force de l'amour qui m'anime et que vous savez sincère et immortel à présent.

Sachez que je serais plus habile dès à présent et que je ne redoute pas pour autant l'avenir orageux que vous prédisez, le calme et la sérénité suivent toujours la tempête je sais que nous jouirons de moments heureux ensemble... même si j'ignore comment, je le sais au plus profond de mon coeur.

Un sourire doux se peint sur les lèvres de la rousse…

Je l’avais bien compris, Varenne… je n’étais juste pas préparée à cette déclaration si franche et si sincère, étant donné la situation dans laquelle nous nous trouvons tous deux. Je ne suis que déchirée entre mon cœur et ma raison, mon amour pour vous et celui pour ma famille, mon bonheur et mon devoir. Je suis moins libre que vous ne l’êtes de montrer ce que vous êtes pour moi… et je prie pour l’accalmie, comme tout marin en pleine tempête. Je n’oublie pas que le soleil, même caché derrière une barrière de nuage et la furie des éléments, brille toujours… vous voir, même si cela peut paraître dérisoire, restera un trésor que je chérirai à chaque instant… si on me l’enlevait, j’en serai détruite…

Elle ne se rend pas compte qu'elle le dévore des yeux dans le hall d'entrée de ce palais immense... comme pour imprimer à jamais dans sa mémoire le moindre de ses traits, de ses attitudes, pour ne pas perdre une miette de ses sourires...

Si vous avez des messagères pour moi sachez que j'ai une messagère pour vous...

Elle le regarde avec étonnement… puis retient son souffle. Les mains de Morfalas viennent de passer une mince chaîne d’or autour de son cou. Au bout une clef… elle le pressent c'est un sésame… une issue… elle brille d’espérance, sent la liberté, l’évasion. Une réponse à ses prières de le revoir… non cela est impossible. Elle le regarde interdite…

Pour les fleurs, j'apprendrais patiemment à les lire quand à ma méssagère vous verrez quand plus de mon coeur elle ouvre bien des portes ...

Elle ne sort pas de sa torpeur, comme un prisonnier qui tient la clef de sa cellule alors qu’il y est enfermé depuis longtemps… elle arrive seulement à articuler quelques mots…

Est-ce… non… qu’ouvre cette clef ?...

Admin Nombre de messages : 135 Age : 38 Date d'inscription : 31/05/2007

Les yeux verts émeraude de la jolie rousse fixent le Duc intensément, alors le coeur du jeune homme se met à battre à tout rompre. Ce dernier craint de ne pouvoir finir clairement sa déclaration mais il mobilise tout son courage pour ne pas l'étreindre seulement sans mot dire.

Epreuve de force pour Domfront car sa belle à retrouver le sourire au fil de ses mots doux et sincères, mais il n'empêche qu'elle a raison malgré ce soleil tapi derrière un épais manteaux de nuages sombres Cerridween n'est pas aussi libre que lui et il le comprend.

Il lui offre alors la clé, tunnel vers la lumière pour quelques rares instants choisis mais sources d'espoir. Stupéfaite elle n'ose y croire et pourtant...

Cette clé nous offre quelques moments de bonheur selon vos libertés, car je sais que vous ne pouvez et ne devez pas exprimer vos sentiments publiquement... je vous supplie même de ne rien en faire, suivez la voix de la raison et préservez vos proches...

Le Duc aurait aimé que cela soit plus simple et il demandait à contre coeur à son aimée aux cheveux de feu de ne pas se laisser emporter par la passion. Il reprit :

Cette clé ouvre toutes les serrures de ma demeure de la grille aux combles, venez quand il vous plait... et sachez que j'espère tout comme vous que l'espoir subsistera toujours de voir un ciel meilleur sur nos vies.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 31/10/2007

La rousse garde contre elle ce trésor de liberté qu’est la clé du domaine de Varenne et en son cœur ses dernières paroles. Le remercier, elle ne sait comment le faire, les mots n’arriveraient pas à égaler la reconnaissance qu’elle lui porte à cet instant.

Mais la lumière est de plus en plus faible dans le hall de Domfront… le temps les rattrape… la rousse regarde à regret la porte d’entrée qu’elle va devoir rapidement refranchir en sens inverse. Elle se tourne alors vers le duc, le regarde de toute la tendresse de son regard sinople et lui dit doucement :

Le temps file, Varenne, je vais devoir à regret vous laisser, avant qu’on ne remarque mon absence au campement des joutes ou que quelqu’un découvre ma présence icelieu…

Quelques mots encore… n’oubliez jamais que je vous aime, ne doutez jamais de moi, quels que soient les faits qui vous seront rapportés, quels que seront les dires sur ma personne que vous pourrez entendre ci et là… je garde précieusement votre sésame, je promets de venir lorsque je le pourrai, dans la mesure de mes moyens et avec la plus grande prudence. Je vous ferai parvenir bientôt un parchemin pour déchiffrer mes messagères que je vous enverrai le plus souvent possible…

Elle lui prend la main, lui ouvre doucement les doigts et pose du bout des lèvres un baiser à l’intérieur de la paume avant de refermer avec autant de délicatesse les doigts du duc :

Que ce soit mon dernier présent et mon ultime serment du jour, Varenne…

Admin Nombre de messages : 135 Age : 38 Date d'inscription : 31/05/2007

Sa main se pose à nouveau sur la sienne avec délicatesse et la jolie rousse déplie délicatement un à un les doigts rugueux du jeune Duc.

Elle porte ensuite ses lèvres dans le creux de la main de Domfront qui frisonne de bonheur, le contact est léger, éphémère et pourtant intense si bien que son palpitant s'emballe et martèle sa poitrine au rythme d'un galop effréné.

Alors qu'un tas de mots se bouscule dans sa tête, une phrase lui apparait clairement "n’oubliez jamais que je vous aime, ne doutez jamais de moi" ... cela lui suffit à chasser tout doute, toute peine qui pourrait le torturer... il n'en demande pas plus il sait qu'un jour qu'un jour le destin leur sourira.

N'en dites pas plus, même si je souffrirais de votre absence je resterais un homme heureux car je sais que votre coeur m'est acquis... et c'est tout ce qui compte à mes yeux.

Ma si jolie et si tendre Dame de Léard...

S'obligeant à un effort surhumain le blondinet acquiesça les conseils de la Dame et reprit :

Maintenant partez avant qu'il ne soit trop tard... Je vous aime Cerridween

Le Varenne affichait son plus parfait sourire et des yeux pleins de tendresse et de passion.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 31/10/2007

Ainsi soit-il....

La rousse lâche doucement la main de Morfalas... Aristote sait quand elle le reverra et en quel lieu... à Ryes sûrement, elle sait qu'il y est apprécié et que son admission risque d'être une simple question de temps... là-bas ils seraient libre de se voir, de se parler, à défaut d'être libres de s'aimer... mais cela encore elle ne peut lui dire...

La rousse remet sa capuche pour masquer sa chevelure rousse... elle ne peut dire adieu...
Un dernier regard...
Pour que tout reste gravé maintenant....
Elle se retourne et s'éloigne doucement en marchant vers la porte du hall...

Non... résonne une voix dans sa tête...

Elle fait volte face... vive et rapide, elle est devant Varenne... ses lèvres rencontrent les siennes dans un baiser chaud et plein de ferveur... elle s'écarte doucement et lui murmure à l'oreille :

Celui là personne ne pourra me le reprendre....

Lorsque Varenne reprend ses esprits, seuls restent dans le hall, l'écho des pas de la rousse qui s'éloigne en courant vers les grilles du château...

Admin Nombre de messages : 135 Age : 38 Date d'inscription : 31/05/2007

Paradoxe de la dure réalité Morfalas voit la Dame s'éloigner le coeur lourd et léger à la fois, comme ci celui ci naviguait entre deux eaux sans pouvoir flotter mais sans sombrer pour autant.

Le royaume trouble des sentiments amoureux avait envahit le hall de Domfront et le Duc sembalit perdu n'osant bouger alors que Cerridween disparaissait petit à petit, mais soudain la lumière revient à nouveau... la Dame avait fait demi tour et se rapprochait à vive allure, elle s'approcha si près que leurs lèvres se touchèrent pour un baiser tendre et passionné.

S'il avait peu le Duc de Domfront aurait arrêter le temps sur ce moment pour qu'il dure infiniment mais il n'en avait malheureusement pas le pouvoir et quand un murmure vient à son oreille c'est lui qui reste figer et ce traitre de temps qui file à toute allure...

Le Duc reprend ses esprits alors que la porte est prête à claquer et que dame Cerridween foule déjà des bottes de cuir la cour du Château avec grande hate vu le bruit qui vient s'étouffer jusqu'en dans le hall d'entrée...

Que faire partir à sa suite et la rattrapper ? pourquoi faire ? Non ils n'ont déjà que trop outre passer la bienséance que leur rang impose... amoureux ils le sont mais dignes ils doivent rester...

Morfy lui écrira vite, très vite il se le promet.